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Bob Lafleur
                                                                  I

Dans les années 1300, alors que le royaume de Schnarffon est au sommet de sa puissance, rien ne se passe. Bob Lafleur, gentil guerrier, de corpulence moyenne (du moins pour la population Schnarffioniene), se ballade dans les ruelles sombres du quartier des catins.
C’est un quartier plutôt mal famé, peuplé de toutes les personnes dont personne ne veut connaître l’existence. Les guildes de voleurs, d’assassins, de barbares-borgne-de-la-compagnie-de-la-mouette-meurtrie, et bien d’autres règnent en maître.
 
Bob n’a pas peur car c’est un puissant guerrier qui peut leur faire face; malheureusement pour lui, son aventure ne fait que commencer. Il se ballade donc dans le quartier des catins, mais il n’est pas a la recherche d’une soirée en tête a tête avec une femme, il veut juste se balader et éventuellement acheter une nouvelle arme.

Pendant son cheminement, il se cogne contre un terrible membre de l’association des Lapins-joyeux, les hommes lapins, de terribles tueurs ! Il ne fait pas attention à l’homme qu’il a bousculé et poursuit son chemin. Gurtyschblob, l’homme lapin, le poursuit histoire de lui faire regretter d’avoir commis ce geste impardonnable. Gurty attrape Bob par le bras et lui dit : «Sombre loque, tu me bouscule et tu crois que ça va se passer comme ça ? Sais-tu au moins qui je suis ?!»
-«Moi, c’est Bob ! Au revoir !»
-«Je vais te tuer !» réplique instinctivement l’Homme lapin.

Il faut savoir que cette race est particulièrement violente et à fleur de peau, ils réagissent très vite et de manière impulsive, sans réfléchir.
Gurty fonce sur Bob, avec sa tenaille, qui lui sert d'arme. Le guerrier esquive la charge sans sourciller et sort son épée à deux mains, une superbe double Mutterzheinn forgé par le grand Bitupoddo, le forgeron qui siège sur le haut du mont Arde.
Cette épée est particulièrement lourde et massive, elle pourrait trancher une belette morte en deux seulement en laissant tomber la lame.

Bob donne un coup de pied à Gurty pour le faire tomber au sol, mais glisse et se retrouve par terre. Il se relève directement et donne un coup d’épée vertical en direction de Gurty. Malheureusement, il ne touche pas le lapinou, mais il explose un étalage de fruits, du liquide rouge vole, ce n’est que du jus de pastèque. Par chance, Gurty est aveuglé par le jus de pamplemousse et s'encourt.
Il se prend un mur en pleine face et sombre dans un délire lapinien (les Hommes Lapins ne supportent pas le pamplemousse et tout contacte ou ingérence de pamplemousse les rends confus et les fait partir dans un délire digne d’un couple LSD-champignon hallucinogène).

Gurty est K.O. pour un bon moment, et Bob, avec son grand coeur de héros vaillant, prend pitié. Il saisit donc son épée et la soulève au dessous de sa tête pour donner un coup puissant qui coupe les oreilles de Gurty. Il soulève a nouveau sa lame et lui coupe le bras droit, ensuite le bras gauche, il continue de le démembrer et lui coupant les deux jambes en même temps.
 
Après lui avoir tiré sa révérence, il rengaina sa Mutterzheinn, posée dans un fourreau dans son dos. Les personnes aux alentours, qui ont observé la scène, ne sont pas surprises comme on pourrait le croire, pour eux cela est habituel.
 Bob reprend sa route, calmement, comme si rien ne s’était passé. Il marche pendant un petit temps, en sinuant parmi les ruelles sales et malsaines, sans oublier de se rincer l’œil en regardant les péripatéticiennes (ce qui est bien légitime).
Il arrive dans la dernière petite rue, qui donne sur la place Clichinimina, une grande place marchande où tout ce que vous voulez; vous le trouverez. C’est aussi la place des exécutions publiques, échafaud, pendaisons, bûcher,… Tout y est pour s’amuser !

Au moment où Bob met un pied sur la place, un cri résonne. C’est un homme qui est en train «d’utiliser» le bûcher, il est mort maintenant. Une foule se tient tout autour et admire ce qui brûle (Personne ne pourrait dire si c’était un humain, une créature humanoïde ou encore quelque chose dont le fait d'ignorer l’existence est le mieux qu'on puisse faire) en criant leur joie.

Sur la place de Clichinimina, les exécutions sont très fréquentes, que ce soit pour amuser le peuple, occire un criminel, ou simplement pour entretenir le matériel de torture et de mise à mort.
Ce genre de divertissement n'intéresse pas Bob, il préfère tuer lui même. Il se dirige vers le magasin d'armes tenu par les Nains, car comme tout le monde le sait, les Nains sont les meilleurs forgerons du monde.

Malheureusement le magasin est fermé, le guerrier va devoir se passer des armures Naines; il s'en va voir son ami Godomar, qui est un demi-humain. Il n'habite pas bien loin de la place, on y est vite quand on connaît la ville.
Godomar a le teint gris, il est assez grand pour un demi-humain, bien que sa taille soit inconnue. Ils se sont connus sur un champ de bataille, ils se sont retrouvé a deux entouré par plusieurs dizaines de Gnolls sauvage des forêts du nord. Nul ne sait comment ils s'en sont sortit vivant mais depuis ce jour ils se sont lié d'amitié.

Godomar a entendu parler d'un village envahi par des Gobelins. Ces êtres sont vils, méchants, très cruels, lâches, et particulièrement faibles et stupides. Le chef du village leur donnera probablement une prime pour avoir secouru le village, et de toutes façons, c'est toujours un plaisir de fracasser du Gobelin.

Malgré que l'armurie Naine soit fermée, les deux compères se mettent en route jusqu'au village de Naloumayne. Il se situe au nord de la ville, on y est en seulement une demi-heure de cheval ( soit quarante-cinq minutes de poney).
Pendant la route, les deux hommes se racontent leurs derniers exploits, montrent leurs nouveaux équipements, ...
Godomar se bat avec une hache dans une main et un gros marteau pointu dans l'autre, quand soudain Bob s'écria : «Attention ! Un daim ! ( Godomar n'eut pas de mal à l'éviter, naturellement)Un arbre ! Un vieux !»
Le reste de la route fut sans encombres, ils sont enfin arrivé au village et la ville était à feu et à sang.

Les Gobelins étaient en surnombre, une centaine peut-être, alors que le village ne contient qu'une cinquantaine d'habitants. Ils s'étaient tous barricadé chez eux, mais les Gobelins s'acharnaient sur les maisons, les montures et tout ce qu'on pourrait casser.
 Bob et Godomar doivent établir un plan afin de ne pas se laisser surpasser par leur nombre. Bob eut une grande idée : «Je cours vers la droite, tu cours vers la gauche, et on tape dans le tas !"
 
C'est ce qu'ils font. Avec une technique aussi élaborée, un plan aussi précis, la victoire leur est assurée. Ils se précipitent tous deux vers la masse Gobeline, en étant le plus discret possible.
Ils se dirigent vers les côtés définis lors de la stratégie, et, une fois arrivés à portée des petits êtres verts, ils y mettent toute leur force.

Des membres volent, des cris retentissent, des os sont broyés, le sang gicle. Uniquement du sang vert, car nos guerriers ne se font pas blesser. Ce ne sont pas de vulgaires et faibles Gobelins qui vont les arrêter.

Godomar, pendant la bagarre, se retrouve submergé (il ne faut pas oublier qu’ils sont deux contre … Une centaine) par une vingtaine de misérables et cruelles créatures. Il est en position de faiblesse, car ils sont beaucoup trop sur lui, il mouline dans le vide pour essayer de les toucher, mais il n’y arrive pas. Malheureusement, Bob est trop occupé pour voir que son acolyte est en danger, lui aussi est en train d’exterminer la vermine !
 
Il tranche dans tous les sens, il est porté par son épée, il est en parfaite harmonie avec sa lame et il supprime. Il coupe le bras d’un Gobelin, qui dans un cri inaudible appelle ses proches. Un être pernicieux entend le cri de détresse et s’approche discrètement du dos de Bob, afin de lui donner un coup dans les jambes avec son arme, une sorte d’épée à une main, a moins que ce soit une dague ; les forgerons Gobelins font un travail digne d’un enfant tétraplégique aveugle.
Malheureusement pour la créature, Bob, qui ne l’avait pas vu, le touche avec son épée, dans un mouvement circulaire. Ce n’est pas un simple choc qui le met K.O. qu’il se prend, mais il éclate directement.

La Mutterzheinn est tellement lourde (de ce fait peu maniable), que le combattant qui l’utilise doit avoir beaucoup de chance, en plus d’une dextérité et d’une force a toute épreuve. L’épée est à présent totalement recouverte de sang vert, mais elle est toujours aussi coupante.
 
Godomar ne s’en sort plus dans la mêlée, ils sont trop sur lui. Il commence à hurler, il se débat comme il peut, il porte des coups de plus en plus rapide et destructeurs. Le nombre d’antagonistes diminue particulièrement vite, le sol est vert à présent. Malgré cela, aucun villageois ne vient les aider, ils restent barricadé pendant que deux inconnus sont en train de leur sauver la vie.
 
Bob se sent à l’aise, le combat, il aime ça. Il a déjà exécuté une bonne partie des adversaires, et à présent que le champ de bataille est éclaircit, bien qu’il soit recouvert de cadavres et de sang, il aperçoit son partenaire en difficulté, en train de crier, est blessé. C’est la première fois que du sang rouge s’écoule sur le sol, et ça ne plait pas beaucoup à Bob qui va lui porter secours.

Il court en direction de Godomar, épée à la main, il extermine toute la vermine verdâtre sur son chemin, ses pas s’écrasent sur les restes des humanoïdes inertes, du moins ce qu’il en reste. Il y a bon nombre d’organes a même le sol, ça glisse beaucoup, c’est dangereux de courir là-dessus.

Une fois arrivé a porté de son compère, il saute et donne un puissant coup d’épée. Deux Gobelins sont coupés en deux, les treize autres continuent de s’acharner sur Godomar. Bob pousse son ami le plus fort possible, afin de pouvoir hacher le reste de scélérats. Le sang fuse dans tous les sens, Godomar se relève et achève ses opposants à coups de hache.

Il n’y a plus personne qui bouge, ou du moins qui tient sur ses jambes. Les deux acolytes se reposent un peu de leurs efforts et tentent de panser leurs blessures. Avec tout le vacarme de la bagarre, le chef Gobelin, Godevin le Vilain (), attendait dans une roulotte à proximité que ses fonctionnaires rapportent un butin quelconque, a entendu du bruit.

Il est plus fort et plus imposant que ses proches qui venaient de se faire décimer. Lui, il sait se battre, il est plus intelligent et porte des pantoufles-lapins (c’est à la fois sobre et coquet).
Ses gardes du corps ne sont pas nombreux, car il est plus fort qu’eux.

Il leur demande de le suivre, afin de voir ce qu’il se passe sur la place, il n’entend plus le bruit du pillage et de la destruction. Alors qu’il s’approche, il n’aperçoit pas ses Gobelins, mais il voit deux hommes couverts de sang vert, assis au milieu d’une aire remplie de cadavres.
Il s’approche de nos guerriers, afin de s’expliquer. Mais leur but n’est pas de parler, seulement d’en finir avec les petits hommes verts.

Quand le chef ouvre la bouche, une Naine rousse sortie de nulle part lui enfonce une épée dans le cœur. La lame est rentrée dans son dos et est ressortie par sa poitrine, il n'a pas survécu a cette attaque en traître.

Bob et Godomar se regardent, ils n'ont pas vraiment compris ce qui vient d'arriver. Pourquoi cette petite personne a attaquée Godevin, pourquoi n'a-t-elle pas combattu les Gobelins avant ? La Naine vérifiait que sa victime était bien inerte, en lui donnant des petits coups de pied.
Bob s'adressa à elle : «Qui es-tu ?
-Je m'appelle Tarlyane, cet immonde créature à envoyé ses troupes pour piller ce village. Merci de votre aide, sans vous je n'aurais jamais pu occire ce vil cancrelat !
-Eh bien ce fut un plaisir, à vrai dire, nous sommes venu ici afin de tirer une récompense de la part du chef de ce village, dit Bob. Sais-tu où il se cache? Tu habites ici non ?
-Oui, j'habite ici, mais ma famille s'est faite tuée par ces crasses. Tarlyane se mit a pleurer. Je n'ai plus d'endroit ou aller, je ne veux pas rester ici. Le chef se cache par la-bas, suivez moi.»

Elle indiqua une maison éloignée, elle était grande et bien entretenue. Les Gobelins ne l'avait pas touchée. Bob et Godomar suivent Tarlyane, qui connaît le village comme sa poche. Les gens commencent enfin à sortir de leurs logis, la menace est éteinte.
Une fois arrivé à la maison du chef, Tarlyane toqua à la porte et un vieil homme, petit et trapu l'ouvrit. C'était le chef, il paraissait tellement vieux que deux chiffres ne suffisent pas a déterminer son âge.
 
«Qui est-ce ? Demanda-t-il.
-C'est moi, fit Tarly.
-Ah, que me vaut l'honneur de ta visite. Rentrez donc, toi et tes amis !
-Eh bien, grand chef, ce sont ces deux hommes qui ont exterminé la vermine qui attaquait le village. Grâce à leur courage et leur force, j'ai pu tuer leur chef. Les Gobelins ont tué toute ma famille...
-Oh, je comprend. Vous voulez une récompense je suppose ?
-Effectivement, enfin si vous acceptez. Marmonna Bob
-Présentons nous d'abord, fit remarquer Godomar. Je m'appelle Godomar, et voila Bob. Nous sommes des guerriers et nous avons entendu parler de l'occupation que subissait votre village. Nous sommes venu afin de vous libérer du problème Gobelin et nous pensions éventuellement recevoir une récompense, oui.
-Merci à vous, vous êtes très courageux et fort. Sans vous, nous n'aurions pas pu en finir avec cette invasion. Je vous dois effectivement une grande dette. Que voulez-vous ?
-Je pensais à de l'argent, par exemple, dit instinctivement Bob.
-Moui, de l'argent. Rien d'autre ne vous intéresse ?
-Pas spécialement, mais ce fut un plaisir de vous aider.
-J'ai une idée, dit Tarly. Je suis la seule survivante de ma famille, je n'ai plus tellement envie de vivre ici, je ne veux pas vivre perpétuellement avec ces souvenirs. Pourrais-je vous accompagner, Bob et Godomar? S'il vous plaît ! Enfin si le chef veut bien...
-Heuuuuu c'est à dire que c'est dangereux, nous sommes confrontés a beaucoup de dangers, notre vie n'est pas tranquille et facile tous les jours... Sinon, à vrai dire, je n'y vois pas d'objections. Il faut que tu sois sûre de ta décision ! Se hâta de dire Bob
-Moi non plus je n'y vois pas vraiment d'objections, du moment que tu sais à quoi tu t'attends. Il faudra se battre pour survivre, se battre pour avoir de l'argent, se battre encore et encore, tu pourras le supporter ? Ajouta Godomar.
-Fais comme tu le sens ma petite Tarly, je ne te retiendrais pas, mais fais le bon choix. Le vieillard se gratta la barbe.
-Je suis totalement sûre de mon choix, j'ai envie d'apprendre à me battre, je veux tuer, je veux voyager et vivre dangereusement !
-Comme tu le souhaites, répliqua le vieillard. Sinon, guerriers, voilà votre récompense. Notre village n'est pas particulièrement riche, je ne peux pas vous offrir plus. Il tendit une petite bourse qui contient une dizaine de pièces.
-Merci, vieux chef. Nous vous promettons de bien nous occuper de Tarlyane, nous veillerons sur elle! Et Godomar prit la bourse.»

Après des adieux aux habitants et avoir prit ses affaires, Tarlyane, Bob et Godomar se mirent en route. Tarlyane est une Naine, elle mesure un bon mètre quarante. Elle a une queue de cheval rousse et deux boucles à l'oreille gauche. Son âge est trop dur à estimer en la voyant. Elle est plutôt jolie et possède une poitrine très généreuse.
Elle ne s'est jamais frottée aux champs de bataille, mais elle pense apprendre vite grâce à ses deux nouveaux compagnons.

«- Alors Tarly, j'espère que tu sais te battre ? Demanda Bob
-Pas vraiment, mais vous pourriez m'apprendre non ?
-Vu ta taille, je ne pense pas que le combat avec des armes lourdes te soit approprié, il nous faudrait te trouver un style adapté à toi.
-Je peux être très discrète, vous savez? Je peux être presque invisible. Vous vous souvenez lorsque j'ai tué le Gobelin? Vous ne m'aviez pas vu n'est-ce pas?
-Maintenant que tu le dis, effectivement je me demandais d'où tu sortais. Dit Godomar.
-Je vais vous montrer ! Arrêtons nous un instant Le groupe s'arrête afin de voir les talents de Tarlyane.
-Regardez bien ! Tarly disparu en un coup. On ne la voyait plus. Soudain, on la revoit.
-Vous voyez, ça peut être pratique non ? Quand je suis invisible, je peux attraper un ennemi et l'achever en un coup !
-C'est sûr, c'est très utile. Il va nous falloir te trouver des armes maintenant. Quel type d'armes veux-tu ?
-J'aime bien le contact, des armes courtes seraient bien. Par exemple une sorte de gant  avec une lame, je ne sais pas très bien.
-Dans la ville ou nous habitons, il y a un très bon magasin d'armes Naines, on pourrait demander ce qu'ils pourraient faire pour toi, proposa Bob.
-Vi, bonne idée. Allons-y gaiement !

Une fois arrivé à Schnarffon, Tarly installe ses affaires chez Bob pendant que Godomar rentre chez lui. La maison de Bob est grande, il y a assez de place pour vivre à deux. De plus, une présence féminine est la bienvenue.
08/05/2008 05:35 par Sergent Joe sur son blog