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08/09/2006
Bonjour bonjour, je m'appelle MadE, je joue de la basse depuis 1 an, et avec un guitariste depuis 6 mois. Mes groupes préféré sont Aqme, pleymo, Muse, The servant, les Red-hot, et bien d'autres encore. Comme c'est mon premier post sur ce site que j'aime beaucoup, et que je ne sais pas encore trop quoi dire, je vais commencer en y mettant une petite chronique perso du festival du CABARET VERT, (1,2 et 3 septembre 2006) à Charleville Meziere!
Départ : Vendredi 1 septembre, 14h30. Thibaut me récupère à Reims dans sa 4L refaite à Reims, et nous partons, tente et sac de couchage dans le coffre, vers Charleville-Mézières dans les Ardennes. Si trouver la ville fut assez simple, trouver le festival le fut beaucoup moins. Après avoir déambulé dans la ville pendant 30 minutes, on trouve finalement l’entrée du camping, qui occupe pour le moment peu de personne. 5 personnes nous indiquent le chemin à suivre, sachant qu’il n’y en a de toute façon qu’un seul, nous nous garons, et installons rapidement la tente. Thibaut en profite pour choper une branche de bois et l’ériger devant la tente en guise de « totem » ^^ Coiffé d’un mouchoir, on dirait une espèce de statue vodou.
Vendredi
Il est environ 16h30 maintenant, on mange un peu (on a une réserve de bouffe pour 5 jours ^^) , on imite les prof comme à notre habitude, et on regarde le programme du festival, assis peinard près de la tente pendant que le camping se remplit sérieusement. Le festival a deux scène, une petite et une grande, et en ce vendredi, les trois groupes nous interessant sont sur la grande : Burning head, Watcha, et DIONYSOS ! On part à 18h du camping, les tickets 3 jours à la mains, et on constate qu’une queue d’une 1h nous attend…on patiente donc ^^ Arrivés à l’entrée du festival, on nous fouille, on passe au detecteur de je ne sais pas quoi, et on nous remet un petit bracelet nous permettant de déambuler librement entre les scene et le camping. Il est bien 19h30 maintenant, et Burning Head a deja commencé. On s’empresse donc d’atteindre la grande scene. Entre temps je fous mes bouchons, et espère que ça suffira pour protéger mes oreilles. Les 4 membre punk-hardcore du groupe crashent tout ce qu’ils ont dans les micros, mais cela n’attire pas beaucoup de monde devant la scène, nous non plus d’ailleurs. Du coup on s’assit dans l’herbe, comme beaucoup de gens, et on attend la suite.
20h45, (entre temps on est repartit se descendre un triangle sodebo au camping), les Watcha déboulent enfin sur scene. Et la c’est deja bien plus interessant ! Le groupe rock-métal rameute les foules grace à leurs gros riff bien gras et à la voix plaintive et insolente du chanteur. Je me lève pour m’approcher un peu de la scène, et apprécie les changement brusque d’intensité de voix du chanteur, la bonne basse bien présente, la batterie infatiguable, et la guitare saturée. Ils enchainent les bon titre, tels que « Je t’emmène » ou « planète », et font sautiller les humains dans tout les sens. Je bénis à ce moment la mes bouchons qui me permettent de pouvoir assister à cela, meme si à cause d’eux je perd un peu de la puissance du son…ou plutot à cause de moi au final ^^ Mais le meilleur est encore à venir.
Il est environ 22h quand les Watcha saluent une derniere fois le public en les remerciant, et il ne reste maintenant plus qu’à attendre les Dionysos à 23h30. On va chercher une biere (qu’il faut payer avec des « Bayard », et non avec des Euros, sachant qu’un bayard vaut un euro, c’est totallement inutile mais bon…) Puis on se chope alors une place devant la scène, et on observe les ingénieur du son régler les balance et préparer celle-ci. Ils installent des arbres en plastique ( ?), on comprendra après, et règlent les instruments. 23h30, la tension est à son comble. Le square devant la scène est rempli de fan près à bondir à l’arrivée du groupe. France 3 est présente, et se bat avec les régisseur pour pouvoir filmer « miss acacia », mais ceux ci refusent car ils n’ont pas le droit de filmer le single. Soudain les projo’ s’éteignent, Une petite lumière apparaît entre les deux arbres, tel un halo magique, et une petite musique installe une ambiance de monde merveilleux. Puis les membres du groupe (sauf le chanteur) débarquent sur scène en jouant l’intro de « Giant Jack », suivi par Mathias, le chanteur, qui lui bondit devant le public, tel un aigle près à attaquer. Et la c’est le grand clash ! Tous habillés en costar, ils déchirent l’air de leur son brut et mélodique, tandis que Mathias booste le public en sautillant dans tout les sens et en chantant. Du Dionysos au meilleur de leurs forme ! « Don diego 2000 » et magique et poétique, « La métamorphose de mister chat » est planante, « Old child » est puissante et violente, « Neige » est triste…bref les titres sont joués parfaitement. Et le jeu de scène est hallucinant ! Surtout de la part du chanteur, qui slame (dont un d’au moins 10 metres ! pas le saut mais la glissade sur les gens), bouge tel un chef d’orchestre, incarne parfois d’autres personnages, acclame ses musicos comme personne, joue avec le public…Les fans sont aux anges, bras tendu vers le haut et jambes bondissantes, ou dansant langoureusement sur certains titres. Un rappel permet de pouvoir apprécier la superbe « Song for a Jedi », que j’attendais impatiemment, et qui me rappel beaucoup de souvenirs. Ce groupe n’a absolument rien à voir sur scene avec ce qu’il est en studio d’enregistrement, Un pur moment de rock et de bonheur.
Nuit entre vendredi et Samedi
Environ 1h du mat, on retourne au camping, ce dernier étant en plein ebullition. On s’installe dans la tente, et la on comprend qu’on est pas prêt de pioncer. La plupart des personnes dans le camping sont complètement pintés, et gueule « Apppééérrooooo » à longueur de temps, ou joues des percu’ ^^ Un gars trop raide à meme voulu rentrer dans notre tente, croyant que c’était la sienne, et on a du lui montrer le totem pour qu’il comprenne qu’il s’était planté (comme quoi…^^).
Enfin on finit quand même par s’endormir, la fatigue de la journée l’emportant sur le bruit.
Samedi
Reveil matin 10h, on s’réveille comme des fleurs. Thibaut sort ses « gateaux spécialité de l’Espagne » et on en bouffe quelques un. Dehors il y a encore plus de tente que la veille, et la plupart des fetars déjeunes joyeusement. On fait une descente à Charleville dans le centre pour boire un café sur la place ducale, on gravit le mont Olympe pour aller bouffer en haut, et vers 13h30 on est de retour au camping. On s’installe donc dehors sur les couvertures pour attendre la suite des festivités.
15h on se décide enfin à se rendre au festival. Un groupe retient quelques temps notre attention sur la petite scène, Rookie rock radio, mais un peu trop métal pour moi. La chanteuse et l’autre chanteur hurlent anarchiquement dans les micros, mais la partie instrumentale reste quand même bien sympathique.
Vient 16h, le programme nous informe que le groupe Dagoba joue sur la grande scène, et on s’y rend donc par curiosité. Quatres métalleux marseillais aux cheveux et habits noirs déchainent leur musique hardcore et font remuer beaucoup de tètes. La partie instrumentale est très bonne, avec des bon gros riff bien gras, une batterie à double grosse caisse et double pédale qui mitraille dans tout les sens, et une basse bien présente. Peut-être trop de cris dans le chant, mais dans un festival si éclectique, il doit y en avoir pour tout les goûts.
17h30, on est toujours assis dans l’herbe devant la grande scène, observant d’un coté des jongleurs et discutant, quand arrive une masse de gens venus pour chanter et danser sur les Saïan supa crew, groupe zouk-r’n’b , qui se donnent à fond devant le public. N’ayant pas vraiment d’avis sur ce genre musique, si ce n’est que je n’aime pas trop, je ne rajouterais rien ^^
Vers 18h30, les Saïan quittent la scène, et tout le monde attend Les Wampas, attente qui va se reveler treeeesssss longuue. On s’installe tout devant la scène, l’impatience nous possédant, et on guette les 19h30, heure à laquelle ils doivent débouler. Entre temps le chanteur, Didier Wampas, vient parler au public devant la scène, et Thibaut en profite pour lui demander un autographe. Les régisseurs font les balances, règlent les micros, mais à 19h30, le groupe ne joue toujours pas. La tension monte un peu, entre temps le square s’est remplie, et tout le monde les réclame en hurlant la phrase culte « Didier ! Wampas ! est le roi ! » Enfin, à 20h30, Le chanteur-guitariste, suivi de ses musicos, arrive enfin sur la scène, sous le feu des acclamation. Habillé en propriétaire de ranch américain, Didier wampas explose le square Bayard de riff et de classe, sous les cris et adulation du public ! Enfin du vrai rock’n’roll ! du pur bonheur ! meme si le pogo du début me fait vite comprendre que je dois reculer un peu pour pouvoir sauter et danser librement^^ Le chanteur du groupe joue admirablement avec le public, le faisant s’asseoir pour qu’il puisse raconter une histoire au milieu d’eux, ou slamant admirablement. (ce qui lui vaudra une chemise déchirée^^). Je retrouve grace à ce groupe une sensation que je n’avais pas éprouvé depuis un an, qui est de s’oublier complètement, ainsi que ses soucis, pour danser et bondir sur le son d’un vrai groupe de rock. Ils enchainent des titres géniaux tels que « Chirac en prison » ou « Manu Chao » (reprise intégralement par le public, dont moi, pour accompagner le chanteur, du vrai bonheur il n’y a pas de mot pour décrire ça je suis complètement en transe). Didier Wampas se retrouve vite torse nu, et installe une chaise sur le public pour pouvoir s’y asseoir et continuer à chanter. Il est décidément le roi, que ce soit dans les balades plaintive ou dans les titre bien bourrin. Ils reviennent encore 20 minutes pour le rappel, et font monter une 40aine de filles sur la scènes en reprenant la chanson « Ou sont les femmes ? ». Merveilleux, ahurissant, désopilant et endiablant, le public n’en a jamais assez, et moi non plus. Ce que j’écris ne décrira jamais assez bien ce concert de toute façon , mais il y a une chose qui est sur, c’est que « Les Wampas ont inventé le rock’n’roll ! »
22h30, Mort, en sueur, après presque une heure et quart de défoulement, je retourne à la 4l où je dois retrouver Thibaut (on s’est paumé pendant le concert ^^). On a préalablement remballé la tente et les affaire dans le coffre avant d’aller aux concerts, et on est prêt à rentrer. On démarre, les gens acclament la 4L, on klaxonne et on fait aurevoir à tout ceux que l’on croise ^^. Il règne décidément une très bonne ambiance au festival du Cabaret Vert et on se dit vivement l’année prochaine !