Et une manif anti-grêves ?

Comme la conne, j'ai honte de notre actuel président il n'a que ce qu'il merite.C'est le seul moyen avec le vote d'essayer d'étre entendu.
Pays sécuritaire de vieuX. 

il sera ré-élu, c'est clair!

 Je crois qu'il avait dit qu'il se représenterait pas de toutes façons, non?
Quoiqu'il en soit, l'avantage des élections, c'est que c'est là que les candidats (et donc le président sortant) commence à faire des choses bien pour contenter tout le monde.
En fait faudrait avoir des mandats de 2 ans, comme ça à chaque fois que le président préparerait sa campagne, il se mettrait à faire des trucs qui contentent plus ou moins tout le monde .

En outre, si la gauche veut avoir une chance de passer, faudrait qu'elle se trouve des candidats un peu plus charismatiques que Ségo

Wasabi.

 Vu comment l'administration est bouchée du cul et leurs employés frisant l'autisme, je suis pas sur que 2 ans ça soit prolifique.
Quand tu vois que les impôts, malgré mes courriers, ça fait 9 mois qu'ils pensent que j'habite encore Dijon et qu'ils veulent me taxer sur un appart que je n'habite plus...

Les neurones là bas, ils fonctionnent un peu au ralenti t'sais...

    Il est clair que je n'ai pas ton éloquence sur un forum mais...
Je me sens toujours moins con que celui qui ne va plus à la fac' depuis perpèt' et qui compare comportements de grèves avec 1ère année de médecine, et qui balancent que les étudiants engagés (à raison ou pas) n'ont pour but que d'emmerder le monde dans un intérêt purement égoïste...
Je vois mal ce que gagnent les manifestants d'un point de vue de leurs études?

Sans dec', on a chacun (nous, enculés d'étudiants abrutis) mieux a foutre de ses journées, tu crois pas?

 Je le vois très mal de pas se représenter. Il a tout ce qu'il aime: pouvoir, fric, etc. Et c'est clair que si la gauche veut espérer re-gagner un minimum de crédibilité, faudra qu'ils arrêtent de se pourrir les uns les autres, et de désigner un candidat qui soit le "boss". Il me semble que Mitterrand l'avait fait, Chirac plus ou moins, et Sarko l'a très bien fait. Et ça a payé.


Sinon pour en revenir à l'esprit de contestation, je vais y aller de mon exemple moisi  En décembre (replaçons: dernière semaine avant les vacances de Noël), notre lycée a été bloqué, pour contrer la réforme Darcos. Le lundi, j'ai bloqué. Le mardi aussi. Puis dès le mardi soir, j'me suis dit, avec quelques rares autres, que ça servait à rien, que c'était devenu un pretexte pour zapper les cours. Et quand j'ai essayé d'expliquer aux gens que ça servait à rien de continuer, qu'on aurait l'air moins con en arrêtant qu'en continuant, etc, je me suis fait limite insulter, sans parler les "Nan mais faut continuer! On veut qu'il la détruise sa réforme!". Va essayer de leur expliquer la beauté de la politique (à savoir "si je veux faire passer une loi/réforme, j'te demande pas ton avis, sauf cas extrêmes où je sens que ça va péter").
Accessoirement, vu que je suis plutôt grande gueule (et que je savais un minimum de quoi parlait cette loi), tout le monde me prenait pour un des leaders (J'ai vite rappelé que non, faut pas déconner), donc c'était marrant les réactions quand j'arrêtais de bloquer.
Et le plus beau, c'était les gros cons et les grosses connes qui insultaient tout ceux qui allaient en cours.  Alors qu'avec quelques potes, on arrêtait pas de dire que ceux qui voulaient y aller le puvaient librement, qu'on était ni des nazis, ni des totalitaristes (y'a que ces références qui marchent avec les gauchos).

Elle va aller loin la France, très loin (mais pas DMC, merci).

 Pour moi le blocage c'est aussi quelquechose qui permet d'établir un "rapport de force" ! Quand t'as un gouvernement élu avec une armée de bureaucrates, plein de thunes, et des cars de CRS, qui te pond un truc dont la grande majorité des étudiants ne veulent pas et trouvent ça dégueulasse, ben faut leur montrer à ces cons là-haut ...
Après y a des blocages qui servent à rien ou qui partent en couille, dans ce cas là vaut mieux arrêter vite fait !

 C'est sûr qu'à la Sorbonne, on a même obtenu des promesses d'embauche pour la foule de futurs chômeurs qu'on est tous