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The Brian Jonestown Massacre
Présentation
 
Eh bien voilà, je désire partager un tant soit peu ma passion pour ce groupe que je n'ai découvert que trop récemment. The Brian Jonestown Massacre (BJM) est un groupe de rock-psyché indépendant américain, formé vers 1990, monté à un peu plus tard à San Fransisco (si mes souvenirs sont bons). Il est connu pour son désir constant de rester indépendant des majors, pour "garder la musique en enfer",... Tout au long de son existence, le groupe verra ses membres partir, revenir, se barrer en plein concert, se battre... Les principaux membres sont Joel Gion (tambourin), Matt Hollywood (basse) et Anton Newcombe, auteur compositeur qui joue de plus de 80 instruments, tête pensante du groupe, considéré comme un génie par beaucoup de connaisseurs (certains clamant haut et fort : « Dylan, Lennon, Newcombe ! »). Sa dépendance à l'héroïne jusqu'aux alentours de 2001 lui faisant faire quelques erreurs de parcours (entre autres, saboter des concerts importants pour la carrière du groupe) et certaines personnes pensent que sans cela, il serait dans la lignée des plus grands. Joel Gion, est placé au centre de la scène, en lieu et place du leader, mais ne fait que du tambourin, pendant tous les concerts. Il a passé 4 ans de sa vie a jouer (parfois mal) du tambourin sur les nombreux albums et concerts du groupe, mais sa bonne humeur aura permis au groupe de signer quelques contrats plus ou moins importants… Matt Hollywood est un bassiste compositeur qui n’a pas énormément écrit pour le groupe, mais dont les chansons sont très bien considérées par les fans. Il y a eu plus de soixante autres membres, certains ayant continué une vie musicale avec plus ou moins de succès (Peter Hayes joue désormais dans le Black Rebel Motorcycle Club, un autre dans The Warlocks,…). Il est important de signaler que le BJM a fait l’objet d’un célèbre rockumentaire de Ondi Timmoner, Dig! , montrant le groupe, en parallèle avec The Dandy Warhols. Il montre la confrontation entre ces deux groups qui s’adorent à leurs débuts et décident de faire une « révolution musicale » (rappelons qu’à cette période, le rock se résumait à peu de choses près à Pearl Jam qui fait l’objet d’un article sur ce site). Le BJM décide de rester indépendant pour pouvoir faire ce qui leur plaît, tandis que les DW signent avec Capitol Records, et sont projetés sur la couverture de tous les magazines… C’est là que débute le conflit, et le film, bien qu’il offre plus de temps au BJM, ne montre qu’un Anton drogué, sabotant les concerts, violent,… Il est facile de comprendre que l’auteur de ce film ne montre cela que pour faire vendre son œuvre, mais force est de constater qu’elle n’insiste que trop rarement sur le talent immense d’Anton, qui produit tout, tout seul, joue du trois quart des instruments, écrit des mélodies somptueuses, passe des heures sur une seule chanson pour trouver à quel moment donner tel coup de xylophone,… De plus, ce film regorge d’anachronismes qui font défaut à Anton,… Pour tout dire, c’est un documentaire assez rock’n’roll, avec un Anton qui n’arrête pas de déclamer que ce qui tue la musique, ce n’est pas les gens qui téléchargent la musique, mais bien les maisons de disques, les majors, qui ne font ça que pour vendre la musique, sans s’avoir l’apprécier. « Ils sont les facteurs, mais c’est moi qui écrit les lettres, sans moi, ils ne sont rien. » explique Anton, au début du film.

Biographie & albums

Le BJM s’est longtemps autoproclamé « groupe le plus prolifique de l’Amérique du Nord ». Onze albums autoproduits en 11 ans, plus d’innombrables face b, font de lui un groupe très actif. Le premier album, Methodrone, sorti en 1995. Il pose déjà bien l’esprit de groupe, ce rock qui n’invente rien, qui plonge ses racines dans le cœur-même des années 60, ce psychédélisme marchant dans les oreilles de l’auditeur, cette simple recherche de la beauté.

L’année 1996 fût la plus prolifique du BJM, avec trois albums sortis la même année : Their Satanic Majesties’ Second Request, l’excellent Take it from the Man ! et le magnifique Thank God for Mental Illness. Pour posséder les trois, je peux dire que le premier, n’est pas à compter dans les plus grands albums du BJM, malgré quelques perles (Anenome, All Around You, Slowdown, Cold to the Touch). Les deux autres, en revanche, sont d’excellents albums, Take it from the Man ! compte l’une des plus grande ballade d’Anton ((David Bowie I love you) since I was 6), une superbe compo de Matt Hollywood (Oh ! Lord), et d’autres chansons excessivement bien construites, avec un sens du riff très prononcé (My Man Syd, Caress,…). Le dernier de ces trois albums, Thank God for Mental Illness, est bien plus country, blues : les 11 premières chansons sont jouées sans basse, mais avec trois guitares, ce qui donne un effet surprenant, les chansons sont toujours aussi bien construites,… un must a mon goût.

En 1997 sort Give It Back ! qui est considéré par beaucoup comme l’un des plus grands albums du groupe, dans lequel Peter Hayes tient la guitare. Super-Sonic, This Is Why You Love Me, Satellite, Sue, Not if you were last dandy on earth (écrite par Matt et en réponse à la chanson “Not If You Were Last Junkie On Earth”, des Dandy Warhols, qui leur était dédicacée!) sont autant de perles qui nous rendent honteux de ne pas avoir découvert ce groupe avant. Les compos sont toujours simples, sortent des 60’,…

En 1998 sort Strung out in Heaven ! qui est aussi un des albums majeurs de groupe car signé chez TVT Records, qui est un peu comme le double blanc des beatles : les fans y trouvent leur bonheur, les néophytes aussi ! C’est un très bon album pour commencer avec le BJM, et citer les meilleures chansons reviendrait à citer toutes les chansons de l’album,… Alors je ne citerais que Going To Hell, qui est très caractéristique du BJM, avec son riff sur une corde, ses bends, ses accords simples qui mettent dans le mille,….


Suivra 3 ans plus tard, en 2001, Bravery, Repetition and Noise. Après cet album, la moitié du groupe s’en ira, et l’autre sera virée par Anton… Il contient le tube Nevertheless ainsi que d’autres perles,… En 2003, Anton signe …and this is our music !, album des mieux produits, avec des synthès maitrisés, du BJM comme on les aime (When Jokers Attack), et du plus planant, toujours aussi bon (You look great when I’m Fucked up)…


Enfin, en 2005 sort We are the Radio, qui est un album co-écrit par Anton, et Sarabeth Tucek. A vrai dire, c’est un mini-album (15 minutes !) comportant 5 chanson aux accords simples, plus éléctro. Pas une perle, mais un album « planant ».


Remarques importante

Très prochainement, le BJM attaque une tournée mondiale, passant par toute l’Europe. Renseignez vous sur leur site ( www.brianjonestownmassacre.com ), car c’est un groupe à ne pas manquer. On dit toutefois que la moitié du public y est pour voir si le bassiste va péter un plomb, si Anton va donner un coup de pied a quelqu’un, jouer tout seul,… Mais c’est a ne pas manquer ! De plus, l’indépendance du groupe lui permet de diffuser sa musique librement : TOUS LES ALBUMS SONT TELECHARGEABLES GRATUITEMENT SUR LEUR SITE ! enfin, presque tous les albums,… Pas le dernier et quelques autres, mais, c’est une occasion immanquable, même pour ceux qui ne sont pas absolument fans du rock 60’, ça ne coûte qu’un clique (sur l’adresse, plus haut, section music). Bien sur, ce n’est pas du jazz compliqué comme on en parle sur le forum de pop.. euh slappyto ! pardon , c’est du rock assez basique, très influencée par le Velvet Underground mais joué avec une ornementation, une ambiance telle qui fait que ce groupe n’est pas comme les autres,… So, keep music evil ! and enjoy !


The dude (ze_big_lebowski@hotmail.com)


Ps : si vous ne savez pas avec quoi commencer, téléchargez strung out in heaven, ou celui qui vous attire le plus selon la description !

pics :

Le BJM en 1997

Anton

Joel

(photos prises sur le site officiel)
06/04/2006 08:03 par the_dude sur son blog