Prevention Anti drogue ...

   Ca me fait quand même beaucoup rire que, souvent, on retrouve les même formules; "Ceux qui se droguent c'est pour faire les rebelle/pour faire comme les copains".

C'est comme une fois, récement, je rentrais de Paris en RER, posé au fond. Un mec se met à fumer, et là, une vieille monte au créneau, limite en affirmant que le mec était en train de la tuer.
Toute cette psychose autour de "fumer tue" n'existait pas avant, et pourtant, on le savait très bien. Je veux dire, quand on tire sa première clope, c'est pas pour rien qu'on se brule les poumons.
Le truc c'est qu'on répete bêtement tout ce qu'on nous dis par les médias, alors que parfois la raison en plus perverse. Je vais éviter de me lancer dans un discour sociologique, mais, avant, quand la clope était très "tendance", c'était un produit consomé par les classes sup' (cf les politiciens qui parlaient clope à la main) et tout ca apparraissait comme très légitime, et maintenant que ces mêmes classes sup' n'en consoment plus mais que la population moyenne si, on vient nous dire que c'est le mal.

Très sincèrement, n'est-ce pas un droit de consommer ce qu'il nous plait? Surtout que désormais nous sommes plus ou moins au courant de tout les effets négatifs.
Nous sommes assez responsable pour choisir.

Et venez pas dire qu'on est "forcés" par des potes à consomer de la drogue; j'ai dit non pendant des années durantes (même aux concerts de Reggae! :p). Un jour m'est venu l'envie d'essayer, j'ai essayer, et je suis pas devenu dépendant pour autant.

je pense une des choses les plus importantes, est de s'imposer des limites

 +1

Tout le monde est différents et… je fais ce que je veux.

Consommer c’est pas bien, boire c’est pas bien non plus …

Euh … mourir sans avoir consommer c’est …. Bip …

 je ne disais pas ça pour critiquer le cana étant moi-même consommateur, en gros je sous-entendais qu'on était fait pour le THC.

 Le probleme principal au sujet de la drogue n est pas la drogue elle meme mais sa prohibition et le manque de connaissance du produit et de la facon de le consommer sans risque qu elle engendre. Comme cela a été dit ici, les sud americains consomment la coca sans soucis, il est vrai que la coca naturelle n a rien à voir avec la cocaine chimique et on pourrait sans doute consommer de la coca dans son jardin sans risquer l overdose et sans effets secondaires importants si le gouvernement se melait de ce qui le regarde.

Un des principaux risques lié à la drogue est le fait qu on ne sait jamais ce qu on consomme exactement et quel en est le dosage. La encore, la prohibition est directement responsable du fait que les dosages sont inconnus et le gouvernement empeche toute forme d information sur les produits. Bref, pour rendre la droque moins dangereuse, il ne faut pas faire courir des histoires de pere fouettard mais legaliser definitivement toute drogue pour permettre enfin une information au lieu d une propagande et retirer ce commerce des mains de la mafia pour le confier à des professionnels (pharmaciens par exemple).

Le problème n'est pas la drogue, mais d'être drogué... C'est une question de relation à la substance. Mais comment savoir dans quelle relation on va se retrouver? Personne ne peut le prévoir. Alors le mieux est évidement d'éviter et d'aller sur une ile déserte où tu bouffes que des noix de coco et où tu peux enculer pleins de singes, même s'ils n'ont pas 18 piges, mais n'oublie pas de te protéger du soleil, de faire ta prière, de dire pardon quand tu rotes et de ne pas péter au lit. T'es pas obligé de te laver les dents sauf si t'embrasse les gueunons sur la bouche. Tu peux créer un tribunal où tu juges les singes qui auront commis des crimes contre l'humanité et créer un business d'anti-transpirant plantaire avec les mygales. Tu pourras aussi organiser des concerts et donner des subventions aux oiseaux qui te feront la cour et créer un métro pour les autres, et ceux qui fument dans les lieux publics, hop, tu lances un mandat de recherche et tu les manges entre deux bouts de pains. Et si tu vois un lapin blanc, laisse tomber, t'as replongé.

elle à l'air bonne ta beuh

"Monsieur le législateur,
Monsieur le législateur de la loi de 1916, agrémentée du décret de juillet 1917 sur les stupéfiants, tu es un con.
Ta loi ne sert qu'à embêter la pharmacie mondiale sans profit pour l'étiage toxicomanique de la nation
parce que :
1° Le nombre des toxicomanes qui s'approvisionnent chez le pharmacien est infime;
2° Les vrais toxicomanes ne s'approvisionnent pas chez le pharmacien ;
3° Les toxicomanes qui s'approvisionnent chez le pharmacien sont tous des malades ;
4° Le nombre des toxicomanes malades est infime par rapport à celui des toxicomanes voluptueux;
5° Les restrictions pharmaceutiques de la drogue ne gêneront jamais les toxicomanes voluptueux et organisés ;
6° Il y aura toujours des fraudeurs;
7° Il y aura toujours des toxicomanes par vice de forme, par passion;
8° Les toxicomanes malades ont sur la société un droit imprescriptible, qui est celui qu'on leur foute la paix.
C'est avant tout une question de conscience."
Antonin Artaud, in L'Ombilic des Limbes (1927), disponible en NRF-Gallimard, collection Poésie.
 
Bon, j'ai pas pu m'empêcher... Le texte date de 1927, et visait à lutter contre les lois qui interdisaient la vente par les pharmaciens des drogues (morphine, choloroforme, cannabis, etc...) jusque là considérées comme des médecines... et qui eurent quelques effets néfastes sur le moral des troupes pendant la grande guerre. On peut pas dire que la prohibition de 1916-1917 ait réellement eu l'effet escompté...
Sans vouloir donner de leçons à qui que ce soit, je crois que ce genre de problématique ne devrait pas être abordée à la légère, parce que comme le dit le Père Antonin, les cas de "toxicomanie" sont très divers, et ne relèvent pas tous de la même logique. Entre le "malade" et le "voluptueux", selon ses termes, s'ouvre un éventail de réalités sociales et psychiques très diverses, qu'on ferait mieux de chercher à comprendre avant que de les juger. N'étant ni médecin, ni psy, je vous conseille juste de jeter un oeil sur ce texte et de lui accorder le temps de la réflexion — même si c'est pour le vomir après, mais alors en connaissance de cause.
Bon, ni ni rien d'autre, ce serait mal venu... mais le coeur y est

PS @DBMan: feed your head...