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Vivre de sa musique : une utopie ?

#31
16/08/2007 17:28:18
euh, je suis chanteur, et je ne me suis jamais permis ça. Sérieux, faites gaffe.
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#32
16/08/2007 17:56:10
et tokio hotel? ils se sont pausés toutes ces questions ces quenard§???
bon ok c'est pas vraiment de la musique
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#33
16/08/2007 18:04:02
  """ Sam.. peux-tu s'il te plaît, développer "les séances faut plus trop y compter" ?

merci d'avance """""""""

@Dave

l'activité de production s'est rarefié du au fait que beaucoup de musiciens montent leur propre prod , avec la technologie et 10 000 euros , on a un studio pro et pret pour du def , donc , ça travaille beaucoup en famille, je veux dire par là que le bassiste qui monte sa structure ne va pas embaucher un bassiste c'est évident, de plus il appelera "le pote qui le fait bien"  à la guitare et la remuneration est souvent au black , disons que les fiches spedidam se rarefient ( on va dire ça comme ça )


l y a des "pros" de haut vol, je veux dire des "specialistes studio" qui ont du mal à ne faire que de la seance , alors que, lorsque j'en parle à des anciens ( plus que moi humble vermisseau ) ils racontent des seances de 1 mois, payées rubis sur ongle spedidam et tout ,dans un chateau du sud de la france pour un artiste méconnu mais boosté par sa prod ,  à bouffer du caviard à la louche, bref, ces plans là c'est fini , mais je parle pour  moi  , n'etant point une pointure  ( )

qu'est ce qu'il nous reste comme opportunité ? les petites prods qu'on connait bien, les gars qui cherchent des zicos pour leur album demo, bref beaucoup de petits trucs , mais rien que des petits trucs .


nb ( en edit )

et je rajouterais que le zicos qui se lance dans ce secteur sans connaitre, sans adresse et sans soutien , et meme si c'est un kador de bassiste, il va etre bien déçu , en esperant qu'il aime les pates, heu, sans beurre ...
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#34
16/08/2007 18:51:22
J'adhère avec ce qui a été dit "ne pas mettre tout ses oeufs dans le même panier".

A mon avis ton problème n'est pas si compliqué que cela. Ce n'est pas après une année et quelques concerts que tu peux savoir si votre projet sera viable et rentable à long terme. Faites ce qu'il faut pour faire de la bonne musique avant tout et ne cherchez pas à mettre la charrue avant les boeufs.
Si tu vois que tu book ton groupe toute les fins de semaines et que vous avez plus de 10 gigs dans le mois OK là pose toi la question de lacher du leste au niveau de ta job. Sinon cherche à prendre un max de plaisir avant tout.

J'ai dirigé un groupe pendant 5 ans avec des amateurs et des professionnels. Depuis le début j'ai mis les choses au clair qu'on était avant tout là pour se faire plaisir car niveau gigs avec 10 musiciens t'es heureux de resortir avec 50$ dans la poche

Au quebec il n'y a pas de système d'intermittence et de chomage pour les musiciens donc lorsque tu décide d'être pro il faut beaucoups tourner (la plupart de mes pôtes dans ce cas on 4 ou 5 projets, répétition tout les soir de la semaines, gigs et remplacement toutes les fins de semaines en plus de donner des cours de musique. C'est clair c'est pas un boulot de feignasse  
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#35
16/08/2007 21:42:02
 tu sais c'est pareil en france malgré le statut d'intermitent, da&illeurs, c'est plus valable pour les techniciens que les musiciens ...

personnellement, sur 20 ans de zic, je n'ai été que 2/3 ans avec mes heures et encore, c'est parceque je bossais dans le cinema, là pour le coup tout tombe , fiches de paie, heures d'intermitants, defrements  mais la realité c'est comme au quebec ...
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#36
16/08/2007 21:53:00
sam
 tu sais c'est pareil en france malgré le statut d'intermitent, da&illeurs, c'est plus valable pour les techniciens que les musiciens ...

personnellement, sur 20 ans de zic, je n'ai été que 2/3 ans avec mes heures et encore, c'est parceque je bossais dans le cinema, là pour le coup tout tombe , fiches de paie, heures d'intermitants, defrements  mais la realité c'est comme au quebec ...
 
VIVE LA MUSIQUE
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#37
16/08/2007 22:56:39
 j'ajouterais une chose dont je crois fortement ...


faut quand meme etre un peu taré pour etre musicien
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#38
16/08/2007 23:14:19
sam
 j'ajouterais une chose dont je crois fortement ...


faut quand meme etre un peu taré pour etre musicien
  + 10 000
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#39
16/08/2007 23:17:40
sam
 j'ajouterais une chose dont je crois fortement ...


faut quand meme etre un peu taré pour etre musicien
 Ou rêveur

Heu, c'est quoi "faire de la baloche"?

Quoiqu'il en soit, de ce que j'ai vu au fil du emps (et pour l'instant y'a pas grand chose -niveau temps-, donc je n'ose imaginer ce que ce sera dans plusieurs années), le monde de la musique, c'est très suce-boules, très hypocrite, très piston (pas forcément dans la famille, mais dans le relationnel).

Quand je vois des potes, dont le groupe est bien parti, je pense, pour monter (très) haut, je me rends compte de tout ce que le succès demandera et entrainera. (Contacts web avec des groupes plus importants, relations en masse avec ces même groupes -donc rencontres, soirées...-, etc).

Ben de plus en plus, ça me dégoûte de la musique.
Beaucoup trop de faux cul, d'interêt personnel, etc.

Finalement, jouer sans espoir de revenus en retour (donc jouer par pur plaisir) me parait presque plus attirant: beaucoup d'emmerdements en moins, et beaucoup de temps en plus, visiblement.
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#40
16/08/2007 23:43:20
 popette et sam ont super bien résumé la situation je trouve!!

Pour ma part je trouve qu'il est plus facile de vivre de la musique en Province plutôt qu'à Paris, ce fait me parait très important.
Ensuite je connais deux exemples concrets et contradictoires qui démontrent que l'on peut vivre de la musique: le mien et celui d'un pote.

Mon pote:
Batteur de sont état, il est rentré dans un groupe régional qui fait 80 dates par an, remplit les stades de foot de ma cambrousse, a vendu jusqu'à présent 40 000 cds, 3000 dvd, des milliers de t-shirts et casquettes. C'est de la compo uniquement.
Donc depuis deux ans il est payé 250€ net par cachet, touche environ 2000€ d'ASSEDIC par mois, touche une prime sur les ventes (l'an dernier c'était 5000€).
Il vit de sa musique mais ne joue avec personne d'autre que son groupe parce que pas le temps. Par contre il fait construire sa maison.

Moi:
Pas de groupe fixe (par choix), je joue dans 4 formations (blues, funk, festif, bal), j'enregistre un album fusion/funk avec un autre groupe (Wabash, studio indépendant), j'ai mon école de basse (20 élèves).
Je fais environ 65 dates par an dont 45 déclarées, je suis intermittent, je gagne 4 fois moins que mon pote et je touche deux fois moins d'ASSEDIC.
Je vis dans un appart comme locataire!!

Et ben vous savez pas? Je suis heureux...
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#41
16/08/2007 23:45:37
 ça , c'est ton experience et puis, c'est quoi " tres haut " , le succés, se sont des choses que je ne comprend pas serieux, il y en a ici qui font de la musique pour avoir de l'argent en retour ou du succés ?
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#42
16/08/2007 23:46:42
 nan, des gonzesses!!!
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#43
16/08/2007 23:48:26
 j'en etais sur
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#44
16/08/2007 23:53:34
j'peux pas trop te donner mon point de vue, on est payé en bière donc a part vivre de la bière...
tiens on peut faire ça? .....non........pense pas
bon tout ce que j'voulais dire c'est que si les gens d'un groupe n'ont pas les mêmes ambitions, ça pose toujours problème à un moment ou un autre. mais la musique doit rester un plaisir avant tout. ta décision a l'heure actuelle sera de soit te lancer dans l'intermitence avec tes potes, soit continuer ton taff (pieds au chaud en hiver quoi qu'il arrive) au risque de devoir chercher un autre groupe avec des gens qui voudront faire de la musique pour s'amuser et pas pour joindre les deux bouts^^
tiens v'la trois mois de salaire
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#45
16/08/2007 23:54:24
question : vivre de sa musique ca inclu des contraintes niveau composition ? ( genre rendement lol )
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#46
17/08/2007 00:00:09
sam
 ça , c'est ton experience et puis, c'est quoi " tres haut " , le succés, se sont des choses que je ne comprend pas serieux, il y en a ici qui font de la musique pour avoir de l'argent en retour ou du succés ?
 Ca peut paraître immature de ma part de dire ça, et ce sera sans doute le reflet d'un manque d'expérience.
Mais en effet, mes potes visent le succès (j'entends par là qu'ils visent le fait de pouvoir en vivre, voire une reconnaissance à grande échelle), et c'est sans doute accessible pour eux.

En 2 concerts -joués à 6 mois d'intervalle- (concerts gratuits), ils ont réussi à attirer plus de monde en étant en première partie que les groupes qui suivaient. (Et qui sont plus vieux, disposent d'albums à leur actifs, etc, et sont de fait plus connus, je pense que je reste rationnel pour l'instant).
Ils sont managés entièrement par le lieu qui leur sert de lieu de répét', de salle de concert, et de studio d'enregistrement. Ils leurs font une promotion, et essayent de leur organiser des première parties.
Et tous ceux que j'ai rencontré sont du même avis; c'est à dire qu'ils sont doués dans leur style.

D'après des avis extérieurs (ne connaissant personne du groupe j'entends); leurs compos sonnent limite "pro" (Bon, moi j'ai pas d'avis là-dessus, parce que c'est le genre de musique que j'apprécie presque seulement en live et que je n'aime pas sépcialement écouter chez moi), et ils ont enregistré une démo (après deux scènes seulement, ça peut sembler court, mais ils sont carrés partout).

Sans compter un grand avantage: ils sont jeunes. (entre 16 et 19 ans)
Donc ils ont beaucoup de temps pour eux.

Je ne pense pas qu'ils jouent pour l'argent, mais je sais qu'ils souhaitent en vivre, et c'est plutôt bien parti pour.

Donc peut-être qu'au final ils ne parviendront pas à vivre de leur musique, mais ils ont l'air en bonne voie. (Personnellement, je n'ai jamais vu de groupe faire l'unanimité en deux concerts)
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#47
17/08/2007 00:00:44
 meunon ! mais comme disait tompasto un musicien, ça bosse
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#48
17/08/2007 00:03:01
sam
serieux, il y en a ici qui font de la musique pour avoir de l'argent en retour ou du succés ?
 Pour ma part, pas plus de succès que celui qui donne plaisir à jouer (genre voir que le public ne s'emmerde pas)
L'argent est accessoire, mais si il permet d'amortir les différents frais engendrés (matos nécessaire, transport, réparations, révisions, etc), il est le bienvenu.
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#49
17/08/2007 00:09:59
euh j'suis peut etre passé dessus, mais j'ai vu que quelqu'un demandait deja ce que c'est que des baloches et j'avoue que ça m'intrigue, parce que par chez moi des baloches ben c'est des couilles... 
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#50
17/08/2007 00:10:49
dks_toms
euh j'suis peut etre passé dessus, mais j'ai vu que quelqu'un demandait deja ce que c'est que des baloches et j'avoue que ça m'intrigue, parce que par chez moi des baloches ben c'est des couilles... 
 Ouaipe c'est moi.
Ben je ré-itère:
C'quoi des baloches?
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#51
17/08/2007 00:11:52
pareil
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#52
17/08/2007 00:13:02
Un baloche ben c est un bal...
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#53
17/08/2007 00:17:59
ah ok, ben c'est toujours mieux de faire de la musique dans un bal que dans une c...
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#54
17/08/2007 03:52:37
faire les baloches, c'est faire du bal, des reprises de chansons connues.

rappel du principe:
le patron du bar rappelle le groupe pour d'autres dates si il est content.
le patron du bar est content si il vend bien ses boissons.
plus les gens chantent et dansent, plus ils boivent.
plus le morceau est connu, plus il y en a qui chantent.
plus le rythme est connu, plus il y en a qui dansent.
Donc: un groupe de reprises des chansons à la mode (un bon, qui gère, a du matos correct, l'installe lui même, un répertoire à rallonge et polyvalent, est fiable...) est celui qui a le plus de chances d'enchainer les dates.

Ca s'appelle faire du baloche.

Après, entre les quatres gusses qui font les petits bars, se montent en asso pour se faire payer, font le son eux-même, et la grosse formation avec manager, chef d'orchestre, bus, techos qui montent la scène, lumières, danseuses, ingés facade, lumière et retour, cachet payé direct, ya un monde. Les seconds ne jouent plus pour les bars d'ailleurs mais plutôt les municipalités, les entreprises, etc. Mais ça, les pros du forum en parleront mieux que moi, je n'ai jamais fréquenté.

Avantage: on gagne sa vie en travaillant son instrument, son oreille, etc. Donc le temps libre restant, ben on peut s'attaquer à ses projets persos avec moins de limitations techniques qu'un amateur qui gagne sa vie derrière un bureau ou sur un chantier.

Inconvénient: ben c'est pas un boulot tranquille, faut être dispo, avoir le niveau (oreille ET lecture si possible)... Et puis faut le trouver d'abord, le (ou les) boulot(s) ! Etre dispo pour des remplacements, prêt à apprendre 80 chansons très vite. Et puis le topic, c'était vivre de SA musique. Là, on ne vit pas de sa musique, mais en faisant de la musique. Donc retour à la case départ, sa musique, c'est en hobby sur le temps libre.

Moi, j'ai fait le choix de ne pas y aller (du temps ou j'étais sax avec des semi-pros). En même temps, j'avais un bon diplome à côté et un niveau musical bof, donc c'était assez logique.
Maintenant, j'enrage quand j'essaie de relever des trucs, quand je me rends compte qu'il me faudrait quatre heures par jour de travail mini pour progresser comme je le voudrais et jouer ce que j'ai dans la tête.
Mais après, quand je vois que j'ai une maison et un salaire qui tombe tout les mois, alors que certains de mes anciens potes sont toujours à chercher les petits boulots pour boucler les fins de mois et accrochés à leurs parents à plus de 30 ans, je relativise.

Bon faut avouer mes potes, c'était plutôt le genre rockeur autodidacte. Un solide formation classique, ça aide pour s'intégrer dans les gros groupes qui tournent beaucoup. La encore, je n'ai pas assez fréquenté pour dire à quel point.
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#55
17/08/2007 05:05:44
Vivre de sa musique ?

Je vais rejoindre certains points de vue (notamment celui de Sam).

Déjà je pense qu'il faut savoir de quoi l'on parle exactement. Si il s'agit de vivre en tant que musicien ou de vivre de sa musique.

En tant que musicien :

1/ Faudra donner des cours :

Déjà, faut avoir le niveau. Ensuite, quand on sait que les gens ne bossent pas ... perso cela me fait chier de répéter 20 fois la même chose (c'est déjà mal barré de donner cours à des gens qui n'écoutent pas correctement).

Mais bref, supposons que la patience soit vraiment une vertu et que je sois vertueux. Combien d'élèves faut-il pour vivre en donnant des cours ? Ben il en faut un sacré paquet déjà.

2/ Faire des bals à la con :

Il y a rien de plus chiant de faire des reprises. Si en plus faut vraiment respecter les morceaux à la lettre en reprennant des lignes de basses basiques, je risque de venir au concert avec mon oreiller.

Cela paie, mais ce n'est quand même pas très gratifiant. Puis, je ne vois pas ce que cela apporte artistiquement parlant.

3/ Jouer avec des pointures (studio) :
 
Là, c'est encore pire. Faut déjà les approcher les pointures (je fais que du 42, suis mal barré). Puis, comme l'expliquait très bien Sam, si c'est pour se retrouver dans une maison privée pour une prod privée, le cachet sera pas très intéressant non plus.

Vu la main mise des Majors sur le marché, on peut directement oublier (puis avec des gars genre Tony Levin qui se retrouvent partout en même temps ... loll).

En tant qu'artiste :

Je pense qu'en tant qu'artiste, le mieux est d'avoir un boulot permettant d'avoir pas mal de temps libre sur le côté (c'est mon cas - merci l'administration communale d'Arlon)

1/ Avec un groupe :

On retombe dans le même trip des Majors. Bonsoir pour les approcher. Reste l'auto-prod. C'est ardu mais il y a encore moyen d'y arriver. Faut utiliser la méthode Van Halen ou Motorhead. Tu fais ton CD puis tu te barres direct en concert. Tu tournes, tu tournes comme un malade.

Avec un détail important : Les relations humaines ! Faut tomber sur des gars qui en veulent. Déjà si ils sont mariés, on peut oublier. Il y aura toujours une Miss pour venir pleurer comme quoi son batteur de mari rentre trop tard. Pire, votre femme peut se faire draguer par votre batteur.

Bref, tôt au tard, un des membres risque de se barrer et vous pouvez tout recommencer. Retour à la case départ (en supposant déjà que vous soyez tombés sur de bons musiciens).

2/ En tant qu'artiste solo :

Faut une sacrée dose de technique et avoir les couilles bien accrochées. Imaginez-vous jouer devant une centaine de personnes. Z'êtes tout seul (eh oui, tout seul comme un con avec votre babasse). La moindre fausse note, le moindre glissement de corde non souhaîté s'entend cent fois plus qu'en groupe. Et évidemment, c'est toujours au moment où il ne faut pas !

Bref, z'avez intérêt à être parfait en live (déjà faut arriver à jouer en live ^^ - Mais c'est encore faisable).

Pour le CD, c'est encore pire. Non seulement vous aurez difficile de jouer seul en live mais évidemment, au moins vous vous produirez en concert, au moins vous risquerez de vendre de CD (et autre marchandising).

Autant dire que votre projet, aussi talentueux et novateur soit-il, n'intéresse évidemment pas les majors :-D (m'enfin, les dividendes voyons - pffff).

Tout cela pour dire quoi !

Qu'après 27 ans de groupes convenables (et merdiques), de concerts intéressants (et foireux), de contacts humains intéressants (et de furieuses envies de foutre ma basse en travers des dents de certains), il y en a marre de me casser les couilles à faire du rock.

De plus, quoi qu'on puisse en penser, musicalement, cela tourne en rond depuis les années 90. Bref, on se fait chier à imiter ce que l'on entend (c'est pour cela que j'écoute de moins en moins de rock aussi).

Mais alors, tu fais quoi de tes journées Tonton Francis ?

Ben je bosse mes compos solos. Evidemment, cela prend bien plus de temps (surtout si on ne veut pas tomber dans le trip multi-effets à la Michael Manring). Là où on se contente d'un simple rythme et d'une structure basique (couplets-refrains à la con), faut un peu plus se pencher sur la finition (appelons cela ainsi). Là où on pourrait se contenter d'être moyen dans une technique, on ne peut plus en solo ! Faut être au top et cela prend énormément de temps.

En plus, faut avoir quelque chose à raconter dans ses compos.

Et le CD ?

Le CD, je le sortirai en prod privée quand je serai prêt. Ayant déjà les contacts avec les distributeurs, suis pas pressé.

Et les concerts ? Cela vient, cela vient ! Pas de panique bordel !

Ce n'est que mon avis.
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#56
17/08/2007 07:53:15
Je suis bien d'accord, le tout est de rester positif, saisir les opportunités ou les créer, se faire entendre sans crier, assurer quand on le demande et surtout tenir la cadence.

En reprenant ce que Descamps a dit je vais continuer sur les concerts :

Qui ne rêve pas de faire des concerts le plus souvent possible ? 
La plupart d'entre nous, c'est sûr! Mais pour avoir tourné, je peux dire que garder toujours le même moral au long des semaines ça n'a pas toujours été facile et des fois ça se répercute en concert.
Un groupe ne survivra que si il tient bien la scène et ça reste un sport de se défoncer tout les soirs  


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#57
17/08/2007 09:40:15
merci Sam
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#58
17/08/2007 10:11:16
J'ai l'impression de lire ça partout... C'est si chiant que ça de jouer des reprises? Ok, il n'y a pas la gratification morale (c'est notre morceau à nous qu'on a composé et les gens ils connaissent les paroles par coeur, etc etc), mais jouer un morceau qu'on apprécie énormément et qui envoie bien, moi ça me parait attirant ('fin c'est ptêt parce que quand je compose, c'est moche aussi).

Francis > quoique même en donnant des cours, on peut aussi avoir un boulot à coté (mais bon, ça demande du temps au final). Je pense que la patience n'est pas le plus gros problème (de mon point de vue), vu que les élèves sont là pour apprendre, donc t'façons, faut répéter encore et toujours. C'ets plutôt les remarques genre
"-Votre taf il est peinard, vous passez vos journées à jouer de la musique
-Erreur chère madame, je passe mes journées à écouter des chiards faire des fausses notes".

Se produire en solo est sans doute plus aisé lorsque l'on est un peu connu quelque part aussi (genre à l'étranger, etc). Donc d'anciens projets (solos ou en groupe) doivent pouvoir se révéler utile pour le moment où l'on sortira un CD avec son patronyme écris en gros et rouge en travers de la boîte, non?
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#59
17/08/2007 11:07:39

Merci pour vos contributions. Tous ces avis me donnent un "feeling" sur la question. Ca me permet de me positionner. J'ai trouvé le post de Sébu fort interessant : Car il donne un bon exemple du niveau de vente qu'il faut accomplir pour avoir un certain niveau de revenu. Vous vous rendez compte ? 40 000 Cd, 3 000 DVD, le merchandising, 80 dates par an. C'est énorme et c'est à la portée de trés trés trés peu de monde. Il doit y avoir une bonne structure de prod derriere tout ca ? Et ca donne quelque chose comme 3500€ de revenu mensuel... Finalement, c'est pas si fantastique par rapport aux effort et au travail que cela doit demander. Meme si cela permet de trés bien vivre de SA musique.

Je me ferai un avis dans l'avenir. Il est clair que le plaisir doit rester pour moi le socle de toute progression. A partir de là, nous essaierons de développer notre professionalisme, le "cul entre deux chaises" dans un premier temps car je ne lacherai pas mon taff comme ca. Et si un jour ca marche vraiment, bah je me lancerai. Mais uniquement dans ma musique (trés peu pour moi les reprises, les baloches et roading....) Le principal étant de ne pas avoir de regret.

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#60
17/08/2007 12:25:22
Le groupe dont je parle n'a pas d eprod', ils s'autoproduisent, ce qui explique leurs revenus confortables. Tous les bénefs vont dans leur poche, ce qui me faire dire aussi que les prods et les labels, ben on n'a plus besoin d'eux, allez bye!!
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