Tous les jours, des cars de CRS arrivent pour déloger les étudiants, soutenus par la gendarmerie mobile. Mises en joue au flashball, plaquages au sol et matraquages sont courants. Deux dirigeants syndicaux ont été arrêtés après avoir été désignés du doigt par des policiers en civil. Les arrestations s’effectuent à partir de repérages filmés au préalable. Le droit de grève est remis en cause, la faculté est un petit État policier et le président affirme que la situation est redevenue « normale ».