Tiens ca me fait pensé a ca:
Il y eu le crépuscule écarlate du bonheur,
Longue agonie, de savoureux souvenir,
Passage à feu, a sang, le temps déchire
Les restes d âme, qui bascule dans le noir.
Puis la nuit froide, des damnés de la raison,
Gite humide, sombre, hanté de démons.
Abris de folie, tendrement hypnotisant,
Brutal, doux, amer enivrant.
Tel un enfer froid, de luxure et de doute,
Et dans la boue des chemins de la perdition
Prennent racine avec une immonde contorsion,
Les ombres fantomatiques, qui se voutent,
Des arbres aux fruits empoisonnés de songes,
Les branches comme des mains de cadavres,
D instant enterré loin dans le temps qui se joue,
D insomnie, de nuits blanches comme le jour.
Et dans cette tourbière âpre de la déraison
S allument, trompeurs, des feux de passion
Ephémère réconfort, qui ne laisse que la glace
Dans le cœur et, viens la brume qui, tout efface.
Pas même une tempête de détresse,
Pas même, un vent de haine, de furies.
Juste un morne brouillard tissé d ennuis
Stagnant comme une aura de paresse.
Mais l ambiance grise et duveteuse,
Du nuage lacciste, triste et morose.
S auréole d un hale de lumière bienfaisante
Et dans le cœur fondent les poignards stalactite,
Coule l eau dans les veines en cru,
Lorsque l œil lumineux du cyclope se referme
Dans la paupière de vapeurs ternes,
Elle se transforme en déluge d espoirs déchus.
Inondant d une pluie rance de sueur froide,
Le sol plat et vaseux de l âme fade,
Dans l ombre naissante, terrifiante d un orage
D angoisses nouvelles et d excès de rage.