Smelcc
Ils utilisent peut être des procédés dégueus, ils te font peut être chier, mais ils se bougent le cul pour ce qu'ils estiment juste.
Si ça te pête les couilles qu'on te bloque tes cours, bouge toi aussi, contacte ceux qui sont dans ta situation, faites des pétitions, insite les à aller voter en AG.
Ou, arrête de te plaindre...
Faire des pétitions pour que les bloqueurs cessent de te péter la gueule si tu tentes de démonter le barrage de chaises pour aller à ton cours, je suis pas bien sur que ce soit une idée qui porte.
Par contre, exiger l'application du droit, ca c'est autre chose.
Faut quand meme rappeler que le droit de greve n'existe que chez les salariés, donc par définition pas chez les étudiants. Ainsi, sous couvert d'un mot légal et porteur de mythes de lutte des classes on pratique un truc totalement illégal, à plus d'un titre qui plus est. Et quand bien meme le droit de greve serait autorisé aux étudiants, la greve ne doit pas interdir à ceux qui ne la font pas de venir travailler. C'est la loi qui garanti ce droit. La meme loi qui garanti aux salariés le droit de greve.
Il est inadmissible de bloquer une fac pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois par l'illégalité tout en prétendant vouloir défendre ceux qu'on emmerde et qu'on entrave. Ce prétendu mouvement de mes deux, plutot que de me faire penser à une greve ou une révolution, me fait surtout penser à l'immonde tapage que font les redoublants de la 1e année de médecine pour empecher les non-redoublants de prendre leurs notes de cours: une obstruction pure et simple du droit d'étudier (qui lui est bien réel) aux seules fins de servir un intéret personnel.
Le blablatage révolutionnaire à deux balles est bien connu, qu'on se bat pour les autres aussi, toussa... mais quand sarko dit qu'il se bat pour tous (je cherche pas a le défendre, c'est juste pour illustrer), les grévistes ne le croient pas. Alors pourquoi devraient-on eux les croire quand ils déclarent strictement la meme chose?
Surtout qu'il existe d'autres moyens de se faire entendre et de mener des actions, sans emmerder les étudiants qui veulent accéder à leurs cours.
Le hic c'est que si on est une poignée à pas aller en cours pour des motifs d'action sociale, on va se faire baiser l'année. la seule solution, c'est d'emporter toute la masse dans son délire en espérant qu'il sera impossible de planter la scolarité de tout le monde.
C'est une tactique à la pyrrhus, ca. Quant à parler de victoire (à la pyrrhus, donc), faudra voir apres le décompte des inscriptions en fac à la prochaine rentrée... Et la, d'apres ce qui s'annonce, je suis pas sur du tout que l'université française sorte renforcée de ce conflit!
Merci qui?