toutaf
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...on est pas capable de refuser que des femmes isolées se fassent aggresser sous ses yeux, ou que le bien d'autrui soit saccagé; quand on n'est pas capable de refuser, en s'interposant physiquement, que des peres de familles se fassent massacrer "pour le fun" dans des cités, ou que le modeste bien de celui qui sait vraiment ce qu'est la précarité soit pillé
J'ai pas compris Akira, ça vient faire quoi au juste ça dans le sujet?
Ca vient faire qu'un projet de société collective et respectueuse, ca se doit par définition d'etre global. le respect et le droit, ca ne doit pas etre a sens unique. et envisager le droit global, ca passe impérativement par envisager le droit individuel d'autrui.
toutaf
Auteur
tenter de faire surnager les ruines d'un marxisme obsolete et anachronique
et ça??
il faut peut etre arrêter aussi de taxer tous les gens qui cherchent à defendre leurs acquis de marxistes troskistes leninistes ou que sais je encore non?
Pour ca, il faudrait qu'ils arretent d'en reprendre la dialectique, le systématisme et les agissements.
Je rajouterai a tout ce que j'ai dit plus haut que ca me fait doucement rigoler d'exiger le maintien des "zacquis sociaux" quand au quotidien on fait tout pour que ceux-ci se petent la gueule.
Quand on s'autorise des taux d'absentéisme record mondiaux, on met l'emploi a terre. Quand on considere en temps de crise que travailler 35h est un acquis social capital alors que travailler 39h n'a jamais tué personne, et que ces 4h manquantes finissent de mettre l'emploi a genoux, on ne fait que détruire les acquis dont on a hérité.
Quand on consomme chinois ce qui pourrait etre consommé européen, on tue notre emploi.
Etc, etc...
Ensuite, c'est bien joli de prétendre défendre des acquis issus d'une période de plein emploi et ne pouvant fonctionner
que sur ce plein emploi, quand on fait tout pour que le systeme ne revienne jamais vers celui-ci.
Je le répete encore une fois: la seule vraie précarité de l'emploi est de ne pas en proposer suffisament. il manque dans ce pays 5 millions de jobs. Le prétendu partage du temps de travail, on a expérimenté, et ceux qui ont ardemment milité en sa faveur, les memes qui militent contre le CPE, ne peuvent aujourd'hui que constater qu'il a rendu la situation de l'emploi encore plus difficile et encore plus injuste.
Alors la seule solution pour résoudre cette précarité, il faut bien se rendre a l'évidence, c'est de générer des emplois. Il faut donner de l'élan a une machine qui n'en a plus. Ensuite, qu'est-ce qu'on en aura a foutre d'une période d'essai de 2 ans, si on est sur de trouver un taf quoiqu'il advienne? Si y a 25 millions de jobs pour 25 millions d'actifs, plus personne n'en aura rien a peter des périodes d'essai. Et si on arrive a ce niveau de plein emploi, comme par miracle, les salaires grimperont. Magique, non?
Pour moi, le CPE peut etre une mesure contribuant a donner une impulsion.
Si je peux comprendre ceux qui y sont opposés, j'attends d'eux qu'ils emettent des solutions concretes et pragmatiques (pas des utopies irréalistes), ce qui est loin d'etre le cas aujourd'hui.