J'me lance...
On se trouve là, devant son clavier, sa page blanche. A essayer de suivre la réalité. A essayé de suivire n'importe quel chemin tracé. Pourvu juste qu'il y en aie un. Juste un qui ne nous brise pas le coeur. Mais qu'importe le chemin que l'on prend, il y aura toujours un élément qui pertubera le petit chateau de cartes q'on essayait jusque là de construire. Je l'avait construit. Je pensais qu'il était bien plus solide. Je prenais ma vie à la dérision. Je la voyais comme un jolie bonbon rose. Tout simplement. Oui, c'était avec simplicité que je menais ma vie. J'arrivais toujours à tout arranger. Mon coeur était entier. Mes larmes bien gardées. J'étais pleine de secrets. Des secrets plus ou moins douloureux que je gardais au fond de moi. J'écrivais de temps en temps pour me faire oublier qu'ils étaient là. J'étais pleine de projets. J'étais avec l'amour de quelques complicités. Sans amour véritable, mais qu'importait... Je me reconnaissais. Alors que maintenant, je suis accrochée à ce clou que l'on enfonce un peu plus chaque jour. Je ressens dans mon corps la vibration des coups. Mes larmes ont crevées mes yeux. Mais yeux sont rouges, mon coeur palpite. Il faiblit. Je n'peux pas l'accuser. Pourtant, c'est à la gauche de ma poitrine innocente là où le bruit râle qu'il a gravé son nom. Parfois il rit, parfois il saigne. Je ne me reconnais plus. Ma vie ressemble à ce château de cartes soufflé par le vent. Je ne suis qu'un clown qui croyait en quelque chose de different. Il était different. De tous.
A quel sentiment je dois recoudre maintement la plaie qu'il a déchiré?
Mai 2008_ 8h07.
Encore un battement de paupières ; Je n'ai pas dormis de la nuit. J'ai beau compter les ombres de voitures qui passent, le craquement du planché ou le frémissement de mes draps, rien n'y fait. C'est encore une nuit passé à imaginer les monde avec mes doigts. Je m'imagine une histoire pour que mes yeux plongent dans l'hypnose. J'essaie alors de danser sous une comptine lointaine roulant dans ma tête. Mais mes yeux ne font que battrent. Mes cils se croisent, mes paupières battent du vent de la poussière. Incapable de m'endormir, je suis encore allée me coucher dans l'herbe. La lune l'éclaire faiblement. Tous ces gens qui dansent au dessus de ma tête me hantent. Tous ces sourires figés qui me dévisagent, encore et encore...
Je sais, c'est moche.
Et d'autres choses aussi... mais plus personnel...